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Vous lisez "Menace sur la barriére de corail ", un article publié le 22/07/2004 à 19:23 sur LSZ Blog

Jeudi 22 Juillet 2004

Menace sur la barriére de corail - LSZ

échouage du Créole le 20/07/2004
A la Réunion comme ailleurs dans le monde, les récifs coralliens sont menacés de disparition. Les chiffres sont sans appel: 10 % des récifs coralliens de la planète sont d'ores et déjà morts, 30 % d'entre eux sont condamnés, 60 % sont menacés de disparaître dans les années à venir. Selon certains spécialistes, le corail ne passera pas le siècle , situation d'autant plus préoccupante que l'on sait qu'il faut 100 millions d'années à cette étonnante créature, mi-animale mi-minérale, pour se réimplanter après sa destruction totale.
Sous l'effet de stress divers tels que la pollution, l'activité humaine, mais surtout les changements climatiques et l'augmentation de la température, les coraux expulsent leur hôte symbiotique, la zooxanthelle. Privés de cette algue microscopique, ils perdent alors leur source d'énergie et leur pigmentation : ils blanchissent et meurent rapidement. Les lagons réunionnais regorgent aujourd'hui de coraux blancs. Avec la mort des coraux, c'est tout un ecosystéme qui disparait, plus riche encore que la forêt tropicale. Les scientifiques estiment que prés d'un million d'espéces (poissons, éponges, anémones, étoiles de mer, méduses ...) dépendent directement du corail et ne peuvent pas vivre sans lui.

Cet ecosystéme est essentiel pour l'homme:

  • Par le nombre considérable de poissons qui y vivent, il constitue une reserve alimentaire essentielle pour prés de ½ milliard d'êtres humains.

  • Ils constituent un véritable rempart côtier contre l'action destructrice des océans, sans lequel de nombreuses îles seraient rapidement submergées par les eaux.

  • Il fournit des éléments pour l'industrie pharmaceutique, dont certains tel l'AZT (fabriqué à partir d'une éponge corallienne des Caraïbes) contribue à améliorer la vie des millions de personnes infectées par le VIH, tandis que d'autres ouvrent des perspectives sur un incroyable développement potentiel de nouvelles molécules

Quand le corail se meurt, c'est donc bien plus qu'un simple cailloux qui menace de disparaitre à jamais.

Le 20/07, par une belle nuit et une mer calme, le Créole, superbe 12 mètres en alu, quitte le port de la Pointe-des-Galets, cap sur le sud de l'île, pour une partie de pêche nocturne. Les pilotes, sans doute un peu las, s'endorment, et laissent s'échouer leur bateau sur la barriére de corail de la plage de Saint-Leu. En un instant, prés de 30 mètres carrés de corail sont détruit (*). Le déséchouage, réalisé le lendemain aprés-midi accentuera encore les dégât. Devant ce véritable saccage, le propriétaire du bateau est inquiet:
"Le Créole a beaucoup tapé sur son bâbord, toute la matinée et encore pendant qu'on l'arrachait à la barrière. Sa coque doit être très abîmée de ce côté. Elle pourrait dans un grand creux s'ouvrir comme une boîte de conserve. La refaire coûterait une fortune, que je ne possède pas. J'ai bien peur que cet excellent bateau ne reparte jamais en mer"

(*) : la vitesse de croissance d'une branche de corail étant d'environ 3 mm par an, il faudra donc plusieurs milliers d'années pour reconstituer ce qui a été détruit en quelques secondes.
Page mise à jour le 26/07/2005 à 19:21:00 | Temps de génération de cette page: 0.08252 secondes | Sitemap