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Jeudi 27 Avril 2006

La chikungunya en 1952: pas si bénigne que ça - LSZ

La description clinique faite par Marion Robinson à l'occasion de la toute premiére épidémie de chikungunya ayant sévit en 1952-1953 sur le plateau du Makonde dans le sud de la Tanzanie (1) laisse songeur. La bénignité, si communément et si longtemps mise en avant pour cette affection, n'est pas le caractére le plus évident qui ressort de la lecture de ce document historique.
Quelques extraits :

Un potentiel épidémique explosif

" An explosive outbreak of the disease was reported from several villages in October, 1952, but on detailed inquiry it became evident that a few villages had been infected during the previous months. The subsequent spread was rapid and it normally involved 60 to 80 per cent. of the population in each village within a period of 2 to 3 weeks of its starting there. In some groups of houses every inhabitant was infected. "


Une manifestation explosive de la maladie a été rapportée dans plusieurs villages en octobre 1952, mais aprés une enquête approfondie, il était évident que quelques villages avaient été infectés au cours des mois précédents. La diffusion a été rapide et a impliqué 60 à 80 % de la population dans chaque village dans les 2 à 3 premiéres semaines. Dans quelques groupes de maisons, chaque habitant a été infecté.

Des douleurs intenses

" The pain was frightening in its severity, completely immobilizing many patients and preventing sleep in the first few days of illness. It was intensified by movement and localized in the large joints. In some cases there was also severe backache. Morphia was the only analgesic which was found to modify the pain. "


La douleur était d'une sévérité effrayante, immobilisant complétement de nombreux patients et les empêchant de dormir dans les premiers jours de la maladie. Elle était aggravée par les mouvements et localisée au niveau des grosses articulations. Dans certains cas il y avait aussi des douleurs dorsales sévéres. La morphine était le seul antalgique ayant un effet sur la douleur.

Des formes chroniques invalidantes

" Apyrexial recurrence of joint pains without other evidence of ill health occurred intermittently in the majority of patients, and in some continued up to 4 months after the original illness. These pains attacked different joints of the same patient at different times. They were usually very severe in the mornings, and would prevent the sufferer from changing position without help. In some districts the crippling effect of these pains was sufficient to endanger the normal agricultural programme. "


Des rechutes douloureuses articulaires sans fiévre et sans autre maladie évidente survenaient de maniére intermittente chez la plupart des patients, et persistaient encore chez certains d'entre eux 4 mois aprés le début de la maladie. Ces douleurs affectaient différentes articulations au cours du temps chez un même patient. Elles étaient habituellement trés sévéres le matin, et pouvaient empêcher celui qui en était affecté de changer de position sans aide. Dans certains districts, le handicap résultant de ces douleurs était suffisant pour mettre en danger le programme agricole normal.


  1. AN EPIDEMIC OF VIRUS DISEASE IN SOUTHERN PROVINCE, TANGANYIKA TERRITORY, IN 1952-53 - I. Clinical Features BY MARION C. ROBINSON* TRANSACTIONS OF THE ROYAL SOCIETY OF TROPICAL MEDICINE AND HYGIENE. Vol. 49. No. 1. January, 1955 [Lire]

Mardi 11 Avril 2006

Epidémie de chikungunya: une communication officielle bien étrange - LSZ

Comme celà avait été le cas dans la crise sanitaire provoquée par la canicule de l'été 2003, l'actuelle épidémie de chikungunya à la Réunion est marquée par l'idée trés répandue dans l'opinion publique que, sans les carences supposées ou avérées des gouvernants et du systéme de veille sanitaire, il aurait été possible, à défaut d'éviter ce drame sanitaire, d'en réduire considérablement les conséquences. Cette idée entrainne généralement un sentiment d'incompréhension, de doute, de suspicion, de rancoeur, qui n'est pas propice à l'installation d'un climat de confiance, pourtant indispensable à la contribution active de la population pour la lutte préventive contre une épidémie. Cette caractéristique témoigne des limites, voire de la faillite de la communication officielle face à une crise sanitaire. Les gouvernants semble avoir intégré le caractére inéluctable de cette dimension. Pourtant, celà n'a rien de rédhibitoire, et il existe de nombreux exemples où une communication efficace a été reconnue comme étant l'élément essentiel ayant permis de controler plus rapidement une épidémie, et de diminuer son impact sanitaire et socio-économique.

La communication, élément majeur de gestion d'une crise sanitaire:

En septembre 2004, des experts de l'OMS se sont rassemblés à Singapour afin d'étudier l'impact de la communication officielle lors de la survenue d'une épidémie. Ces experts se sont particuliérement penchés sur 2 questions:

  1. Comment la communication peut-elle accélérer le contrôle d'une épidémie ?
  2. Comment peut-elle réduire l'impact socio-économique d'une épidémie?

Au cours d'un examen exhaustif de la littérature, un certain nombre de bonnes pratiques de communication en cas de crise sanitaire (1) ont été identifiées, dont la présence était positivement corrélée au succés de la gestion de l'épidémie, et dont l'absence était associée à l'échec: établir la confiance, annoncer précocemment, être transparent, tenir compte de l'inquiétude de la population, et planifier à l'avance.
Il est désormais admis que cette communication de crise sanitaire fait partie des outils de santé publique permettant directement ou indirectement de controler plus rapidement les épidémies, de les prévenir quand celà est possible et de réduire leur impact en terme de vies humaines, et leur coût socio-économique.
Cette communication parait aujourd'hui à ce point importante que l''OMS considére qu'elle est aussi "indispensable que la formation en épidémiologie et les analyses de laboratoire". Aux Etats-Unis, le CDC exige que soit préparés des plans de communication en cas d'alerte sanitaire. En France, cette notion parait encore peu développée (2) et loin d'être mise en oeuvre.

Un exemple de communication réussie: l'épidémie de SRAS:

Apparu en Chine fin 2002, un coronarovirus jusque là inconnu se propage rapidement d'abord en Asie, puis au Canada, tuant en quelques mois environ 800 personnes sur 8000 malades. En l'absence de tout traitement ou vaccin, cette pandémie naissante de SRAS est pourtant enrayée en quelques mois par des mesures d'éviction. La participation pleine et entiére de la population dans ces mesures a été largement reconnue comme étant un élément essentiel du succés. La communication a été considérée comme le meilleur moyen d'obtenir cette participation. L'information sur cette épidémie avait été dés le début franche, ouverte, compléte, et permanente (3).

La communication dans l'épidémie de chikungunya:

Malgré l'incertitude qui pése sur les estimations faites par nos voisins, la Réunion semble, et de loin, être la plus durement affectée de toutes les îles de l'Océan Indien touchées par l'épidémie de Chikungunya (4). Que s'est-il réellement passé pour qu'on en arrive là ? Je me garderai bien d'avancer une explication. Néanmoins, il y a déjà un élément qui apparait: à ce jour, la communication n'a pas été en mesure de changer ou de modifier les comportements de la population vis à vis de l'indispensable lutte contre le moustique vecteur de la maladie. Pire encore, nombre d'habitants restent convaincus que le moustique n'est pas en cause (5). Il est fort peu probable que le moustique soit à ce point disculpé dans les autres îles de l'Océan Indien, plus habituées à lutter contre les maladies vectorielles tel que le paludisme. C'est un échec retentissant, un de plus (6) (7) (8) (9), dans la politique de santé publique mise en oeuvre dans cette épidémie. La communication semble être essentiellement dictée par la nécessité de faire taire toute polémique. Sa dimension éducative est réduite à une campagne d'information (Radio, TV, affiches) culpabilisante (10), et qui ne s'adapte pas malgré son faible impact sur les croyances et les comportements. Et avec l'incroyable opération de communication menée récemment sur un hypothétique traitement (11), on se dit que l'indispensable mobilisation de la population pour la lutte préventive contre l'épidémie n'est pas pour demain.

  1. Lignes directrices de l'OMS sur la communication lors des flambées de maladies

  2. "Je voudrais insister sur la communication, qui est un volet capital de la gestion de crise, tant en amont que pendant la crise. Un plan de communication est en cours de réalisation afin de préparer l'opinion publique à la possibilité d'une pandémie [de grippe]" Xavier Bertrand, Sénat, séance du 10 Novembre 2005

  3. Sars communication: What Singapore is doing right

  4. Epidémie de Chikungunya à La Réunion/ Océan Indien - Point de situation au 7 Avril 2006

  5. La DRASS constate que le message sanitaire ne passe pas - Témoignages, 25 Janvier 2006

  6. Chikungunya, une crise longuement sous-estimée - Jean-Michel Guillery, 27 Février 2006

  7. Le chikungunya après la canicule - Jean-Yves Nau, Le Monde, 21 Mars 2006

  8. Chikungunya: de l'imprudente certitude initiale à l'indécente ignorance, un an d'échec - LSZ Blog

  9. Chronique d'une catastrophe sanitaire, économique et sociale. L'île de La Réunion face au Chikungunya - François Taglioni, 10 Avril 2006

  10. Chaque individu est responsable de sa situation - Laurent Cayrel, préfet de la Réunion, 5 Janvier 2006

  11. La chloroquine dans l'infection à chikungunya - LSZ Blog


Jeudi 6 Avril 2006

La chloroquine dans l'infection à chikungunya - LSZ

La chloroquine (ou 9-aminoquinoline, Nivaquine ®) (1) est connue depuis 1934. C'est le premier médicament utilisé avec succés contre le paludisme. Bien qu'elle ait été développée principalement pour traiter le paludisme, cette molécule est également utilisée dans des affections dermatologiques, autoimmunes et rhumatologiques, ces derniéres constituant aujourd'hui ses principales indications dans les pays industrialisés.
En dehors de ces propriétes trés connues, cette molécule a aussi été utilisée avec un certain succés dans les formes articulaires chroniques de l'infection à Chikungunya.
Cette molécule serait également trés intéressante pour lutter contre certaines infections virales. La chloroquine a en effet des propriétés antivirales directes, en inhibant des étapes pH-dépendantes de la réplication virale ou en interférant avec la glycosylation de l'enveloppe de plusieurs virus (2), incluant en particulier des flavivirus, des retrovirus, des coronarovirus et des alphavirus. Il serait bien étonnant que compte-tenu de ses propriétés antivirales potentielles, elle ne fasse pas partie des 170 molécules actuellement testées en laboratoire contre le virus chikungunya.

  • Chloroquine et flavivirus
    La chloroquine inhibe in vitro un processus nécessaire à la maturation des flavivirus [Lire]

  • Chloroquine et retrovirus
    La chloroquine a montré une activité inhibitrice in vitro contre le VIH. [Lire]

  • Chloroquine et coronarovirus
    La chloroquine est un puissant inhibiteur du coronarovirus responsable du SARS. L'effet inhibiteur s'exerce quand les cellules sont traitées avant ou aprés l'infection virale, suggérant un effet thérapeutique mais ausi prophylactique. [Lire]

  • Chloroquine et alphavirus
    La chloroquine est également connue pour être capable d'inhiber la réplication du virus Sindbis (alphavirus trés proche du virus chikungunya) lorque elle est mis en présence de cellules de mammiféres avant ou au cours de l'infection virale [Lire].


Utilisée depuis plus de 70 ans, la chloroquine a une tolérance excellente. Sa toxicité est faible à la posologie usuelle et elle n'est pas contre-indiquée pendant la grossesse. S'agit-il de la mystérieuse molécule anti-parasitaire qui s'est montré efficace contre le virus chikungunya au laboratoire de virologie de la Timone du Pr Xavier de Lamballerie ?

(1) Chloroquine sulfate (Nivaquine ®) par la Banque de Données Automatisée sur les Médicaments
(2) La chloroquine aurait une action antivirale sur les phases précoces et tardives de la réplication virale.
Phase précoce: Les virions sont incorporés dans les cellules au sein de vacuoles d'endocytose. Ces vésicules contenant les virus, se lient aux lysosomes qui "pélent" le virus de ses enveloppe et capside et libérent le génome viral dans la cellule. L'action des lysosomes est perturbée par la chloroquine, qui est une base faible qui s'accumule dans la lumiére des lysosomes, en éléve le pH, et perturbe l'action des enzymes lysosomales.
Phase tardive: Les virions s'accumulent dans des vésicules d'exocytose au sein desquelles ont lieu des processus de maturation et de glycosylation des glycoprotéines de l'enveloppe virale. Cette glycosylation serait perturbée par la chloroquine (mécanisme unique par inhibition de la quinone-réductase 2 ?).


Mise à Jour du 8 avril 2006: la piste chloroquine se confirme:
"Dans le cadre de l'enquête mise en place pour identifier les molécules actives contre le virus du chikungunya, des essais ont été réalisés en laboratoire sur des cultures cellulaires in vitro et ont montré une activité antivirale de la chloroquine (Nivaquine ®) sur ce virus. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) relève qu'il s'agit de tests préliminaires et qu'à ce stade, aucune donnée d'efficacité et de sécurité n'est disponible chez l'Homme."
AFSSAPS - Infection par le virus Chikungunya : Point sur l’utilisation de chloroquine [Lire]


Mercredi 5 Avril 2006

No comment #4 - LSZ

On ne peut affirmer, comme le fait votre journal, que la bibliographie spécialisée existait et que l'on s'est abrité derrière l'absence du savoir médical : nous avons, à l'INVS, analysé l'ensemble des données existantes. Aucune épidémie rapportée n'avait l'ampleur de celle qui sévit à La Réunion. Gilles Brücker, Le Monde [Lire]



"In India, it was estimated that during the outbreak in Madras in 1964, nearly 400000 cases occurred" (En Inde, il a été estimé que au cours de l'épidémie de Madras en 1964, prés de 400000 cas sont survenus).
Extrait du the Northern Territory disease control bulletin vol 11, N°3, Septembre 2004, concernant une épidémie de chikungunya survenue à Madras en 1964


De plus, jamais la réalité de la mortalité globale imputable à cette maladie n'a fait l'objet d'une publication scientifique, aucun document n'avance la moindre mesure de la létalité. Gilles Brücker, Le Monde [Lire]



"Chikungunya and dengue viruses, for example, cause death in less than one out of 100 infections" (les virus de la dengue et du chikungunya, par exemple, sont mortels dans moins d'une infection sur 100)
Extrait de Evolution of Infectious Disease (Oxford Univeristy Press - ISBN: 0195111397), , Octobre 1996 par Paul Ewald Department of Biology, Amherst College, Amherst, Massachusetts, USA,




"The average fatality rate is 0.4 % (2.8 % in children and 1.6 % in elderly people)" (Le taux de mortalité moyen est de 0,4 % (2,8 % chez les enfants et 1,6 % chez les personnes âgées).)
Extrait de ZOONOSES: Infectious Diseases Transmissible from Animals to Humans (ASMPress - ISBN: 1-55581-236-8), Juillet 2003 par Hartmut Krauss & coll.,

Samedi 1 Avril 2006

Chikungunya: des dizaines de millions de doses de vaccin toujours en main - LSZ

Il n'existe actuellement aucun vaccin chikungunya disponible bénéficiant d'une autorisation de mise sur le marché. Le candidat le plus prometteur a été développé dans le milieu des années 80 par des chercheurs de l'USAMRIID de Fort Detrick. Un essai clinique conduit chez 73 volontaires, publié par Robert Edelman de l'Université du Maryland en 2000, a montré qu'il conférait une bonne immunité et était bien toléré. Mais le développement de ce "vaccin trés prometteur, sûr, aux effets secondaires bien tolérés, fortement imunogénique" est "tombé à plat" (1) (2), faute de budget.
Quelques chercheurs se sont recemment focalisé sur ce vaccin. Selon David Vaughn, qui dirige le programme des maladies infectieuses de l'U.S. Army Medical Research and Materiel Command de Fort Detrick, l'épidémie réunionnaise est "une opportunité pour réactiver les efforts de recherche " sur ce vaccin (1). Avec des "dizaines de millions de doses" (2) (3) de vaccin toujours en main, Vaughn affirme que cette épidémie est une chance "de pouvoir amener ce vaccin à une autorisation de mise sur le marché" (1) (2). Les gouvernants, sur avis des experts français (4), ne semblent pas partager cet avis, affirmant sans sourcillier que "ce vaccin aurait fait plus de mal que de bien ".
Mise à Jour du 5 avril 2006
Aprés plusieurs semaines d'atermoiement, ce vaccin prometteur (5) commence enfin à intéresser les autorités sanitaires françaises:

Une nouvelle chance pour le vaccin américain ...:
"Face à l'épidémie de chikungunya qui a déjà touché 230.000 personnes à La Réunion, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a annoncé mercredi son intention de suivre "la piste américaine", en l'occurence des essais vaccinaux engagés aux Etats-Unis sur le virus. "
"Xavier Bertrand s'intéresse à "la piste américaine" ", Le Nouvel Observateur du 05 avril 2006 [Lire]



  1. “Martin Enserink: “Massive Outbreak Draws Fresh Attention to Little-Known Virus” in Science Magazine, vol. 311 February 24, 2006, p. 1085.

  2. SEMP Biot #339: Hard Luck Reunion Island: Massive Chikungunya Epidemic, 11 Mars 2006

  3. The Scientist : Mosquito virus spreading, 24 Fev 2006

  4. "le vaccin existant ne peut être utilisé, car il produit les mêmes symptômes que la maladie elle-même" : Mission d'information chikungunya - Propos de Michel van der Rest (CNRS), 1er Mars 2006 [Lire]

  5. Les vaccins Chikungunya - LSZ Blog, 20 Fev 2006


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